28 février 2009

Argentine. Retourner….




Retourner… Comme les paroles du tango de Carlos Gardel
C´est l´heure de retourner en Argentina. Je reviens de Miami... Le vol sort à 19 heures. Comme d´habitude, il faut se présenter trois heures en avance à l´aéroport. Plusieurs valises bien chargées pour envoyer dans la cale.

Retourner….
On a la plupart des choses prêtes et rangées pour les garder, mais ceux du dernier moment, il demande si longtemps…. Le jour s´est levé nuageux pour la première fois pendant toute notre séjour. Il n´est pas une bonne idée d´aller à la piscine, avant de s´apprêter. Alors... finissons-nous de préparer l´équipage.

Retourner….
Il ne m´a jamais plu cette partie là des voyages. Je me fatigue, physiquement, mentalement. C´est un vrai éreintement, une mélange des petites décisions. Je suis acro de l´ordre, alors je ne suis jamais d´accord avec les critères employés par des autres pour disposer les choses….Je préfère que les bagages ne soient pas débordants. Je n´aime pas les forcer à y mettre tout….

Retourner….
Et le pire: Il manque toujours garder quelque chose « du dernier moment ». Un jean, le shampooing, ces sympa peluches qu´on vient d´acheter, des bons parfums, des cadeaux, et sans doute ces trucs vont occuper la place d´une autre valise ou au moins d´un sac à main.

Retourner….
En plus, pendant on garde chaque petite chose, on trouve des souvenirs : l´endroit où l´on s´est promené, où l´on a acheté ce cadeaux, où l´on a connu ce place, enfin ... où l´on a été heureux. Je suis habituée à prendre des brochures partout: dans les galléries d´art, dans les restaurants, dans les expositions, ou dans les magasins. Tout ça emporte de la place et du poids supplémentaires, bien sûr.

Retourner….
D´autre de mes préoccupations constantes c´est de décider qui porte chaque valise, de tel manière de partager la charge et du poids. Sac et sac à dos, tout ce qu´on emporte dès l´appartement jusqu´au taxi, dès l´arrêt jusqu´au comptoir de la ligne aérienne, tout, absolument tout, fatigue…pèse…

Retourner….
Et à propos du poids…. Sera-t-il possible d´emporter les sacs dans la cabine de l´avion? Et les blousons, je les mets dans les valises ou bien il faut les emporter avec nous? Ah… toujours la climatisation dans l´avion… Voilà comme il fait froid là-bas. On essaye de dormir un peu, mais on a besoin d´un manteau…

Retourner….
Il s´agit de retourner. Retourner chez nous, de retourner à la routine. Il faut recréer, mais quelque fois sans succès, cet esprit des vacances, cette parenthèse unique entre les moments de la vie quotidienne.

Retourner….
Comme il est difficile de retourner….Je ne veux pas quitter l´expérience la plus complète qu´il existe, celle de voyager, d´écouter des autres langues avec des manières particulières de dire.
Je ne veux pas quitter les nouveaux endroits, les parcours des beaux coins. J´adore partager des bons moments avec ma famille. Fréquemment il manque des places pour découvrir...
J´aimerais suivre comme ça, en me laissant porter par des coutumes de chaque ville jusqu´à les apprendre pendant un temps donné, et, peut être, par toujours.

Retourner….
Et non. Définitivement…. il ne me plaît pas retourner….
Seulement si j´aurais la certitude de …. retourner….

P.S. Pour ceux qui ne connaissent pas, Carlos Gardel était un grand chanteur argentin.


27 février 2009

Réveillon de Noël et Nouvel An en Argentine


Dans mon pays, le Noël est une occasion presque magique, une fête spéciale pour se rencontrer avec la famille et les meilleurs amis. On échange des petits cadeaux autour du sapin de Noël et on célèbre la naissance du petit Jésus, car il y a une grande communauté chrétienne dans notre pays.
Quelques jours avant, la célébration commence avec des concerts, parmi lesquels ici à Rosario on peut participer de la magnifique présentation des chants de Noël et du chœur municipal au Monument du Drapeau, à coté du fleuve Paraná. Ce beau concert est précisément la nuit d´aujourd´hui.
En parlant du repas des fêtes, il a ses propres détails originaux, ses saveurs et ses ingrédients. N´oublions pas que c´est l´été par ici, une saison très chaleureuse dans ces latitudes.
La table est préparée avec soin, décorée avec chandeliers et bougies qui créent une atmosphère spéciale. On place dans le centre un ornement des pommes de pins, feuilles de gui ou fleurs.
La cuisine de Noël est fraîche à cause du climat. Les protagonistes de la table sont la dinde, le cochon et le poulet, farcis ou non. Les compléments principaux sont les salades (la plus fameuse est la « salade russe ») et le vitel tonné. On prépare aussi le « pionono », de la pâte légère et plaine, roulée et farci de piment, fromage, jambon, cœurs de palmier et mayonnaise. On présent aussi des quiches variées. Et, bien sûr, tout s´accompagne des très bons vins argentins.
Après le dîner, on fait le toast avec du champagne ou de la cidre, et on déguste le célèbre panettone (du pain d´origine italien), le touron, des fruits, des sucreries, des puddings et du chocolat, tout en faisant partie de la culture de l´immigration européenne très forte dans notre pays.
Les plus petits attendent joyeux l´arrivée du Père Noël, autour du sapin et de la crèche, pour ouvrir les cadeaux.


C´est une époque si heureuse...



Rosario, Argentina et Toulouse, France


Je viens d´apprendre que ma ville, Rosario, Argentine et Toulouse, France se sont mis d´accord pour être jumelées, après un accord signé par M. Le Maire Miguel Lifschitz et la Conseillère déléguée en affaires internationaux avec des villes hispanophones Mme. Olga González Tricheux.
Les deux villes vont coopérer en différents sujets d´intérêt en commun tel que transport urbaine, culture, économie solidaire, innovation technologique, développement urbaine et participation citoyenne.
M. Lifschitz a remarqué l´importance de cette décision.

La signature de ce premier accord rendra possible d´établir des liens avec Toulouse et ouvrira les ports pour arriver dans quelque temps à la réunion des deux villes dans une relation bilatérale et directe de coopération.

Voilà une bonne nouvelle...

Souvenirs de l´enfance en Argentine: La Tarte Tatin




Elle me souvient ma mère… la tarte Tatin
Délicieuse et caramélisée, très simple. Il faut choisir de bons ingrédients. Elle me souvient mon enfance … la tarte Tatin.
J´adore la version la plus traditionnelle, faite à base de pommes, de cannelle, de caramel. 
C´est si bonne … la tarte Tatin.
Ma mère faisait la recette de la tarte renversée. 
Elle me souvient mon anniversaire… la tarte Tatin
La saveur du beurre salé, mais sucré, qui révèles des autres saveurs… Les délicieuses fruits mûrs… Tout ça me souvient la joie ... C´est la tarte Tatin. La pâte brisée tiède… mmmm, mais pas si grasse. 
Elle me souvient les après midis, et du thé avec mes amis…. la tarte Tatin
Je l´ajoute toujours une boule de glace à la vanille…. 
Et la saupoudre d'un peu de cannelle avant de servir Elle me souvient ma mère, la joie, l´enfance, l´amitié, le bonheur...
La tarte Tatin.
La tarte Tatin de ma mère


4 février 2009

Aripuca à Puerto Iguazú. Immense Piège Secret Caché dans la Forêt de Misiones


En passant par Port Iguazú on peut visiter La Aripuca, une sorte de parc thématique qui met l´accent sur les effets de l´élagage indistincte des arbres et sur l´énorme importance de notre environnement. 



"Aripuca" vient du nom guaraní donné à une espèce de piège que l´on utilisait pour capturer des animaux sans les blesser. 
Aripuca, piège étonnant a été construit à si grande taille (17m d´hauteur pour 30m de diamètre) pour nous montrer la richesse de la forêt de Misiones, les caractéristiques des troncs des espèces menacées d´extinction (on compte à peu près 28 espèces autochtones différentes), leur croissance moyenne et les détails de l´utilisation de ce type de bois. Les troncs utilisés ont été achetés en scieries locales ou ils sont trouvés tombés après des orages. 

On peut mentionner le lapacho, le cedro, le timbó, le peteribí, la mora, le sapin paraná ou araucaria, le ceibo misionero, la quina, le curupa-í, le palo rose, parmi les plus importants. Les noms de chaque type de bois ont été écrits sur les cortex. On peut monter tout en haut de l´Aripuca parmi des escaliers et apprécier la taille des troncs et l´arôme particulier du bois. Dans cet endroit si spécial c´est impossible de rester indifférent à la beauté de la nature et au besoin de la protéger de la déprédation.


Un peu plus d´Iguazú, et ses merveilles:
Les chutes...sur mon blog
En autre, on parle de Iguazú et de mon blog sur le blog de Tripadvisor. (Merci!)
Pour plus d´info, allez…

… sur le site dédié au sujet par la communauté de Tripadvisor, nouveau partenaire de l´organisation 
… ou directement au site de l´UNESCO 
En fin, un bel article sur La Nacion Revista

Copyright©2013 “Voyages, endroits de l´Argentine et du monde” by Elisa Nievas

2 février 2009

Villa Giardino, un endroit calme, silencieux, vert et frais.


La ville


La montagne


Une autre vue aérienne de la ville

Installée dans la vallée de Punilla, la petite ville de Villa Giardino représente très bien la magique des collines, des fleuves et des paysages de la Province de Córdoba. 
Elle est située à 60km de la bruyante Carlos Paz.

À Villa Giardino on peut perdre son regard dans de montagnes qui entourent la ville mais qui ne l´enferment pas. Ce jardin écologique est placé au bas de la montagne mais à presque 1100m d´altitude. Alors il est possible d´admirer partout. 

Les fleuves son petits mais après la pluie ils peuvent croître six fois leur débit. On trouve le fleuve Los Quimbaletes avec des grands bassins où l´on peut se baigner.
On sent partout des arômes particuliers, ceux des fleurs coloris, notamment la fleur violette du Cosmos, "la" fleur de la ville, ou ceux des plants médicinaux. 

Là-bas, les sons des collines sont très singuliers. On dit que par cas la fleur jaune de la retama fait les matins un son de débouchage si spécial. Il faudra qu´on l´écoute alors.

Les alentours de la ville sont très attrayants. Le chemin boisé des artisans, où l´on peut flâner et visiter les maisons des artisans qui reçoivent les visiteurs et qui travaillent des pierre et des roches, du bois, de la laine, de la céramique, de bijouterie et d´osier. 

Après il faut connaître les magasins de charcuterie, de pâtisserie, et ceux des liqueurs et des conserves. Ou bien on peut manger dans des bons restaurants autochtones en admirant des travaux artisanaux des natives. Ils sont remarquables le champ de golf, les anciennes églises cachées par les sapins, et le magnifique belvédère Cuchi Corral placé à la fin du chemin des artisans et d´où l´on regarde le grand val traversé par le fleuve Pintos

Cet endroit est un must pour les fans du parapente.




Villa Giardino est devenue le jardin cordobés de l´Argentine.

1 février 2009

Piriápolis. L´ancienne ville et la station balnéaire en Uruguay

Vue de la côte Des mouettes

Le Gran Hotel Argentino

Je vous présente en quelques mots, Piriápolis. Placée à 35km de Punta del Este, Piriápolis est la station balneaire la plus ancienne d´Uruguay. La belle ville a été construite pendant ce qu´on appelle "la belle époque".
L´ancien Gran Hotel Argentino, très fréquenté, a un bâtiment bien entretenu, et fait preuve d´un temps de splendeur.
On y trouve beaucoup d´activités en été mais on peut bien la visiter pendant toute l´année. Le promenade vers la côte, le cours de Los Argentinos, l´avenue Costanera et le très actif port local, sont les plus fréquentés par des touristes.
Les belle plages, la sable blanc, les eaux limpides font le plaisir des uruguayens, des argentins et européens qui veulent connaître cet paradis de l´Amérique du Sud.
Il est remarquable la Chapelle de San Antonio, avec sa merveilleuse vue panoramique, tout en haut, le jour et la nuit.
À 10km du balneaire on trouve la colline la plus haute d´Uruguay, le Pan de Azúcar, avec un climat unique et où l´on peut faire des escalades.
À tout cela il faut ajouter une bonne gastronomie, avec des spécialités en poisson et fruits de mer.
Un endroit à visiter en Uruguay.
Bon voyage....