30 mars 2009

Palermo à Buenos Aires, un voyage en Argentine



J´aime ses rues...


... ses rouelles...



.... ses maisons à côté des magasins...


...ses endroits....

J´habite depuis toujours à Rosario, mais je me permets de parler d´un des quartiers les plus beaux et attirants de Buenos Aires. Ma mère était « porteña », alors j´avais l´habitude de passer des bons séjours là-bas. J´ai déjà dit que Rosario est mon endroit dans le monde. Cependant, si par cas un jour je devrais partir vers la capitale, je choisirais Palermo, Colegiales ou Belgrano pour me loger.

Et à propos de Palermo, je vous raconte pourquoi.

Palermo est l´un des plus beaux quartiers de l´ancienne ville de Buenos Aires. Il est principalement résidentiel. Toutefois, les immeubles de bureaux ont été en hausse dans la dernière décennie. Il est le plus grand district et c´est connue pour ses élégantes résidences et ses rues bordées d'arbres. Les espèces qu´on y voit sont très variées. Les plus belles : des tipas, des bleu jacarandas, des « palos borrachos», des lapachos et des ceibos (ou érythrime).

Palermo est plein d'attractions pour tout le monde : des touristes et des habitants.


On y admire…


… Les bois de Palermo, qui sont le «poumon vert» de la ville. On y trouve un grand terrain de golf, un champ de polo, le planétaire « Galileo Galilei », un vélodrome, le beau «Jardin Japonais», géré par la communauté japonaise, l'ancien «Rosedal» et en plus un grand lac. Les avenues qui l´entourent sont pleines d'élégantes maisons, d´ambassades et d´appartements. Le parc ressemble au Hyde Park à Londres ou au Bois de Boulogne à Paris.


… Le «Jardin Botanique» ouvert en 1898. Il était l´œuvre de l'architecte et paysagiste français Carlos Thays dans une zone de près de huit hectares. Il a des milliers d'espèces, celles qui sont caractéristiques de chaque province argentine et des certains types qui appartiennent à la flore de chaque continent. Il est orné de nombreuses sculptures et de fontaines.


… L´ancien «Zoo de la ville». C´est un tour idéale pour passer une bonne partie de journée. Il a une grande variété d'animaux et une architecture qui semble quelques œuvres classiques du monde. Le portail joue l'Arc de Triomphe de Titus, à Rome, le Palais des Éléphants est une réplique du temple de la déesse Nimaschi à Mumbai, et au-delà on voit une réplique du temple de Vesta romain.


… L'Hippodrome de la ville, aujourd´hui en désuétude, mais qui avait devenu célèbre à cause des paroles de certains tangos.


… La Place de l´Italie, placée à l'un des points le plus fréquentés de la ville, par du transport et du public. Au centre se trouve un monument dédié à Giuseppe Garibaldi et près du parc on voit les «mateos», des coloris chariots tirés par des chevaux, qui sont la promenade idéale pour découvrir placidement le quartier.


… «La Rural» le plus grand centre d'exposition de la ville et du pays après d´un siècle.

Comme tout le monde qui n´habite pas la grande ville, on trouve un peu difficile à «comprendre» Palermo. C´est un quartier très vaste, avec des secteurs bien différenciés.




Voilà les plus populaires...

... «Palermo Chico» ou «Barrio Parque». Elégant, il est situé sur l'avenue Figueroa Alcorta, entre Aigle et Saint-Martin de Tours. Imaginé par le paysagiste Carlos Thays, il est caractérisé par un dessin pintoresquita utilisé sur un développement urbain. On y voit des rues courbes et irrégulières, des zones pleins de vert, et des luxueuses demeures entourées par jardins.

...«Palermo Viejo» la vieille partie du quartier. Elle me plaît beaucoup. Il comprend la zone placée entre les avenues Córdoba, Godoy Cruz, Santa Fe et Scalabrini Ortiz, avec la zone la plus chic comprise par les rues Costa Rica, Godoy Cruz, Gorriti et Malabia. Il est un ancien quartier de pensions, avec des rues étroites et des passages, du début du dernier siècle. On y voit des traditionnelles maisons «en chorizo» et des demeures baisses d'un ou deux étages.

Dans les années ´80, beaucoup de ces résidences ont été restaurées et aujourd'hui elles sont habitées par des artistes et des professionnels. Elle est devenue une zone branchée de Buenos Aires. Elle a été occupée par des magasins de marques locales, en tant que d´autres nationales et internationales reconnues par tout le monde et placées dans des résidences décorées de façon très fraîche.

D'être un quartier plutôt calme, il a été rempli de cafés, de locaux de créateurs, de petits théâtres et de nombreux restaurants. À cette époque-là, le district a pris le nom de «Palermo Soho», parce qu'il ressemble les «Soho» de New York et de Londres.

Souvent, ils se sont installés des restaurants thématiques, des grillades et des commerces de vins. Finalement ils se sont ouverts des galeries d'art et des remarquables magasins d´antiquaires, de meubles et de décoration. Fréquemment, on compare cette zone modernisée de «Palermo» avec Le Marais, le fameux district parisien.

Le vrai coeur de «Palermo Viejo» est la Place Serrano (officiellement Place Cortázar, dans la rue Jorge Luis Borges – nommée aussi Serrano - et la rue Honduras). Une atmosphère bohème dans les environs : des petits bars partout, des restaurants, des librairies, des ateliers, des magasins de meubles, d'accessoires et de vêtements.

Il faut remarquer que le quartier dispose de deux foires d'artisans et d´artistes, l'un sur la «Place Cortázar», autour de laquelle ils se sont situés de nombreux créateurs indépendants qui offrent leurs œuvres, et l'autre sur la «Place Palermo Viejo» (rues Costa Rica et de l'Arménie). Et si vous cherchez l´avant garde du dessin artistique «porteño», vous le trouverez sans doute dans l´espace carré entre les rues Costa Rica, Godoy Cruz, Malabia et Gorriti. Beaucoup de nouveaux hôtels ont ouvert leurs portes dans «Palermo Viejo», notamment ceux du type «hôtel boutique», «bed & breakfast» et «hostels» ou auberges de jeunesse. Il y a aussi une croissance de l'offre d'appartements à louer.

Dans la banlieue ressort la rue «Jorge Luis Borges». Elle a l´air d´une rue typique d´un quartier tout simple. Le célèbre écrivain est né le 24 août 1899 dans le centre-ville, mais deux ans plus tard, sa famille a déménagé vers le numéro 2135 de cette rue, devenue notoire. Malheureusement, la maison de Borges ne s´est pas conservée au présent. Borges a vécu à Palermo jusqu'à l´année 1914.

Dans cette partie du quartier il faut mentionner spécialement les beaux «Passages de Palermo Soho». Le passage Russel (Serrano, 1600), le passage Santa Rosa (Serrano, 1700), le passage Soria (Serrano 1800) et le passage Darwin. Ils sont les vestiges d'un développement urbain malheureux, d´un quartier ouvrier qui n'a jamais pu s´accomplir. Certains des résidences les plus exclusives de la ville sont cachées dans ces petites rues.

... En fin, on trouve le plus moderne «Palermo Hollywood», placé entre les avenues Juan B. Justo, Santa Fe, Dorrego et la rue Niceto Vega. La voie ferrée fait la division : d´un côté s´étend «Palermo Soho», de l'autre côté «Palermo Hollywood». Son nom très particulier est dû à la présence dans le quartier des studios de télévision, du radio et du cinéma. La région est en même temps fameuse grâce à ses restaurants gourmet spécialisés en cuisine internationale. Palermo Hollywood est très populaire parmi les stars du monde artistique local.

D´autre part, dans le grand quartier de Palermo, il existe des districts considérés comme "non officiels" et qui finalement sont devenus divisions populairement acceptées. Ils ont des noms particuliers. Selon moi, ces dénominations sont le résultat de l´application des critères immobiliers ou commerciaux, plutôt qu´urbains. Quelque fois même les locaux ne prennent pas au sérieux ces divisions.

Parmi eux ...

... Le quartier de «La Imprenta» ou de l´imprimerie. Son nom correspond à l’ancienne imprimerie de l´hippodrome de Buenos Aires, recyclée quelque temps après, et qui est située à la rue Migueletes entre les rues Jorge Newbery et Maure, près de la frontière entre Palermo et le quartier de Belgrano.

... Le quartier de «Las Cañitas», placé au début à la limite ouest du bois de Palermo. Il est placé dans un triangle virtuel entre les avenues Libertador, Luis Maria Campos et Dorrego.

Pendant des décennies, il était seulement une zone calme entourée des terrains ouverts, surtout utilisés pour préparer des chevaux de course. On y trouvait des étables et encore aujourd´hui il est possible entendre des oiseaux chanter dans ces rues bordées d'arbres.

Depuis les années ´90 la vague du progrès a touché à son tour le quartier de Las Cañitas. Des bars, des restaurants branchés et des discos se sont installés, changeant l´ambiance plutôt calme de la zone. Peu à peu le district est devenue un endroit fashion comblé de boutiques, de commerces de vins, de magasin spécialisés en cuir et accessoires de l'équitation, de librairies et de galeries d'art.

Le "Solar de la Abadia" c´est un magasin qui a été construit sur une usine recyclée, situé sur l´intersection des avenues Luis Maria Campos et Maure, en face de l'abbaye de Saint Benoît.

Le quartier a des nombreux appartements à louer, notamment du type lofts. Les logements orientés vers le terrain de polo ont la meilleure vue de Buenos Aires. De nombreuses maisons anciennes ont été renouvelées et transformées en boutiques et en petits hôtels du type « bed and breakfasts ».

L'un des plus traditionnels endroits du quartier est le célèbre «Campo Argentino de Polo», terrain de polo où ont lieu chaque année entre Novembre et Décembre, le plus fameux des championnats du monde entier.

... Le petit «Palermo Freud». Il s'agit d'un petit secteur du quartier entourant la place Guadalupe. Dès les années ´60 il abrite un grand nombre de professionnels en psychologie. Donc, cette condition a inspiré ce surnom sympa de «Villa Freud».

Finalement, il existe deux districts qui se trouvent à l'extérieur du quartier de Palermo, mais leurs noms ont été ajoutés au nom du plus grand quartier ou à une partie de celui-ci, en essayant d'indiquer un sort d´appartenance, même si cela n'est pas le cas. Ils sont anciennes et traditionnels quartiers de Buenos Aires. Je ne crois pas qu´ils méritent d'être traités comme faisant partie d'un autre banlieue de la ville. Ils ont leur propre identité, leur propre tradition parmi les «porteños». Encore une fois, des critères qui n'ont rien à voir avec l´urbanisation de la ville tentent à s'imposer d´une façon tout à fait arbitraire.

Ces quartiers sont...

... Le quartier «Chacarita» surnommé «Palermo Dead» ou «Chacalermo», appellations totalement inappropriées.

Le quartier est situé dans la zone périphérique au cimetière «Chacarita». Ils y sont installés des studios d'enregistrement, des entreprises de production multi média, des restaurants gourmet et des magasins.

... Le quartier de «Villa Crespo», qui a été rebaptisée «Palermo Queens», appellation que je considère encore une fois ridicule. Placé entre les avenues Córdoba et Corrientes et les rues Thames et Julian Alvarez, le quartier est plein de magasins, de bons restaurants, de pubs et de petits bars.

Le beau quartier de Palermo, ancien et traditionnel, brûlant, en constant évolution…

Il est évident pourquoi des étrangers et des gens de l´intérieur du pays ont des difficultés à le comprendre.

24 mars 2009

Voyage Argentine. Circuit touristique de la Yerba Mate



À propos de la yerba mate et du mate, la boisson nationale de l´Argentine

Suivant le même style des très connus circuits des vins à la région de Cuyo, on cherche à promouvoir les différents provinces de la région de la Mésopotamie argentine, les provinces du nord-est Misiones et Corrientes.

Si le vin, l'huile d'olive, et même les dinosaures ont leurs itinéraires touristiques dans le pays, pourquoi pas la yerba mate? Selon cette idée les producteurs, les industriels et les établissements ruraux, hôtels, restaurants et artisans à ces provinces, ils ont décidé d´organiser le « Tour de la Yerba Mate », une proposition qui vise à promouvoir le développement du nord-est dans notre pays, le principale producteur et consommateur de yerba mate dans le monde.



Il s'agit d'un projet basé sur l'identité nationale, qui engagera l'ensemble du secteur, contrairement à d'autres expériences, telles que la "Route du Vin", qui ne comprend que les caves.
Le tour est un itinéraire qui joint les gens, l'histoire et la culture de la région. Les visiteurs peuvent apprendre toute la chaîne de production de la yerba mate, dès les plantations dans les fermes et les champs, y voir le processus de récolte, du séchage, le broyage et le conditionnement du produit. Le séjour pourrait inclure le logement dans auberges et hôtels, les activités toutes près de la nature telles que des randonnées et de l'équitation. En plus, les touristes pourront visiter des musées et de sites historiques et savourer des plats, desserts et boissons à base de yerba mate. 
Une initiative originale autour d´un produit qui fait partie de la vie quotidienne et qui dépasse les frontières de l´Argentine.


Source : Revue du journal « La Nación », publié le dimanche 22 de mars 2009.


19 mars 2009

Mate, boisson nationale et les traditions en Argentine






Je dis que je ne commence pas ma journée avant de prendre mon premier mate.
Le mate, il me rappelle chaque moment de ma vie. Je me souviens de….
Les après-midi, avec maman, à coté de sa machine à coudre ...
Ces jours quand je me levais à l´aube pour étudier avant les examens....
Des heures de travail devant l'ordi, la lutte contre la fatigue...
Ces lever du jour, presque endormie, avec ma bébé qui pleurait sans raison…
Des voyages en voiture, quand le mate était une bonne aide pour s'amuser, bavarder et observer le chemin ...
Les matins au jardin, quand ma chienne poursuivait un malheureux pigeon ...
L'après-midi sur la plage, bavardant avec des amis, en essayant de résoudre les problèmes mondiales là-bas...
Le mate est tradition. C´est synonyme d'amitié.
C´est la boisson nationale et l´argentin cherche des occasions pour en partager. S´il est amer, tant mieux.
En parlant de tradition, je fais un peu d'histoire. On dit que l´infusion est d´origine «guaraní», c´est à dire exclusivement de l'Amérique du Sud. Les «guaraníes» sont les aborigènes qui ont créé le récipient en forme de poire et puis l´ont transmis comme une habitude aux gauchos. Plusieurs pays se disputent l´honneur de son origine.
Argentine, le sud du Brésil, le Chili, le Paraguay et l'Uruguay, tous ont la belle routine du mate. Les Argentins le prennent autant chez eux qu´au travail. Nos frères Uruguayens le boivent n'importe où, même en public et avec fierté.


Prendre du mate est devenu un fait social complètement populaire. Le mate n'exclut aucune classe sociale, il ne fait pas non plus de différences de religion ou de cultures. L´habitude du mate égale à tous ceux qui s´approchent à la "tournée" en acceptant l'invitation. Tout le monde bois du même mate et du même «bombilla» (une espèce de sorbet), chacun à leur tour.


Et voilà la cérémonie: un bon mate devrait être commencé avec de l'eau bien chaude dans le récipient idéal, qui est une courge spécialement aménagée. Il faut respecter tout le rituel, la quantité juste de yerba mate, la manière de la mouiller avant commencer l´infusion, l´emplacement de la "bombilla", pas à pas.

N´oubliez pas que la yerba mate est une infusion qui stimule l'activité physique, qui combat la fatigue, et qui a des propriétés anti-oxydants, diurétiques et laxatifs. À mon goût, un bon mate doit être amer. Il y a beaucoup de monde qui le boivent avec du sucre…. Mais amer, c´est délicieux pour moi.

17 mars 2009

Ping-pong enchaîné


"Plus on prête attention aux coïncidences, plus elles se produisent."
Vladimir Nabokov. Extrait de "L'Enchanteur"


Un voyage… le départ
Départ… un village
Village… l´arrivée
L´arrivée.. au destin
Le destin.. l´hasard
L´hasard … une coïncidence
Coïncidence … la causalité
La cause … l´effet
L´effet … la douleur
La douleur… l´amour
L´amour… la vie
La vie… les fils
Les fils … le futur
Le futur… demain
Demain …. aujourd´hui
Aujourd´hui … le jour
Le jour…. le lever du soleil
Le lever du soleil…. l´aube
L´aube …. la jeunesse
La jeunesse…. l´espoir
L´espoir…. des rêves
Un rêve…. Voyager…

15 mars 2009

La voix du GPS, c´est enfin de compte un compagnon de voyage




On me dit qu´aujourd´hui c´est impossible voyager sans avoir l´aide d´un GPS.
C´est quoi ca?
C´est l´anglais, le "Global Positioning System".
Merci!

La première fois que je l´ai vu, j´étais à Paris, dans un taxi. Étonnée, j´écoutais la petite voix en indiquant le conducteur de prendre une autre rue pour ne pas tomber dans un bouchon au centre-ville.
Maintenant, mon mari est devenu accro à ce petit appareil. 
Je dois reconnaître: il s´agit d´un outil utile
On lui donne les coordonnés, et le petit dispositif trouve les bons adresses, les meilleurs sentiers. 
Pourtant, je regrette l´époque où l´on utilisait les cartes, les guides
On commençait le voyage en les dépliant devant, et le destin, voilà, se présentait si clair… Et si on avait de doute, on demandait à quelqu´un. Donc, c´était si simple!. 

Je me souviens. 
Nous avons testé le nouveau GPS pendant un voyage dès Rosario, Argentine vers les plages de Punta del Este, Uruguay. Ce jour-là, il y avait des manifs sur les routes qui avaient coupé l´accès au pont international Gualeguaychú-Fray Bentos. Le débat pour une cause de défense de l´environnement était arrivée à ça. Malgré l´ordre très claire donnée par le tribunal de La Haya de respecter le passage, un groupe de manifestants restait là-bas. En même temps, le Président argentin à l´époque "regardait ailleurs". Puis, Madame la Présidente, curieusement son épouse, faisait la même chose. 
Donc, le voyage qu´on faisait presque tous les ans, était devenu une petite mesaventure. On devait parcourir des chemins presque inconnus de la province de Entre Ríos. 

Ce jour-là, j´ai commencé à écouter avec attention la petite voix qui sortait du GPS
L´accent madrilène donnait des ordres précises pour arriver à nôtre destin. 
Cette petite voix, comme une maîtresse pendant la rentrée, nous a aidé.

Puis, cette voix nous a accompagné lors de plusieurs voyages. L´Argentine, la France et même l´Italie, on les a bien parcourus en sa compagnie. 
Je dois avouer que je la déteste tojours un peu. 
Surtout quand on rate le parcours 
Elle remarque toujours la faute. Elle donne son avis : 
- "Vous devez faire un tour de 180°" 
Comme si elle disait : 
- "Comme tu es con, toi!" 
Et moi, je lui dis : 
- "Comme te balancerais-je par la fenêtre… !" 
Je suis convaincue qu´elle se moque un peu de nous. 
Elle, la petite voix derrière l´appareil.
Elle connaît les routes, elle garde le secret
C´est elle qui dirige le voyage. 
C´est elle qui décide. 
Elle…. La petite voix cachée… 

Quelques fois j´aimerais vraiment casser ce GPS… comme si de rien n´était, ou sans que mon mari me regarde quand même.
Mais je dois avouer que la voix du GPS, c´est enfin de compte un compagnon de voyage.

13 mars 2009

Tourisme en Argentine. Combien de temps à Buenos Aires?


Quand on parle sur les réseaux sociaux du tourisme en Argentine, tout le monde veut visiter Buenos Aires.
Étant donné que l´Argentine est un pays énorme, on se demande ... combien de temps consacrer à la capitale
À mon avis, la visite de Buenos Aires est une expérience à ne pas rater. Il vaut la peine rester quelques jours á la grande ville.
Il y a pleins de visites guidées pour bien profiter le séjour. En plus, quelques unes sont en français.
Pour répondre à la question du sujet, je vous conseille seulement tenir en compte ma petite liste des endroits incontournables. Mais il y en a tant d´autres!



Tout d´abord, il faudra faire une balade dans la bruyante avenue Corrientes. Ses théâtres et ses restaurants, la nuit, et ses magnifiques librairies, le jour, sont des célébrités. 
Après je vous conseille de visiter l´obélisque, un véritable icône de Buenos Aires, à l´angle des avenues Corrientes et 9 de julio, celle-ci la dite avenue la plus large du monde.


Puis, faites un tour dans le moderne quartier de Puerto Madero, on dirait "un autre monde" dans la ville, pour admirer ses bâtiments, les quais et le pont tournante, le Pont de la Mujer, dessiné par l´architecte espagnol Santiago Calatrava.
Visitez le merveilleux et vivant quartier de Palermo, avec ses restaurants, ses ateliers et ses petits magasins d´avant-garde. [
À mon avis, Palermo est l´un des meilleurs quartiers pour se loger pendant le séjour.
Ensuite, faites une promenade dans la vieille ville et visitez la Cathédrale, le Cabildo, l´ancienne mairie, et la Plaza 25 de Mayo, là où les mères des disparus durant la dernière dictature, avaient l´habitude de marcher en ronde tous les jeudis. 
En face de la place, on trouve la "Casa Rosada", le palais du gouvernement.


Autour de La Recoleta, appréciez la "Floralis Genérica" à la place De las Naciones Unidas, un monument insolite dessiné en acier et aluminium qui ouvre et ferme ses pétales d´une manière chronométré.



Côté quartiers, je visiterais aussi l´élégant quartier de La Recoleta, ses parcs, la basilique de Nôtre Dame et l´ancien cimetière


On parle toujours de la magie des "barrios porteños" C´est alors que je vous recommande de visiter l´historique quartier de San Telmo et sa Plaza Dorrego avec ses antiquaires, les artistes de rue et son marché, l´un des plus importants du monde.



Enfin, je vous propose de faire une balade dans d´autres quartiers autant traditionnels que pittoresques, tels que La Boca, sa rue Caminito et Barracas, une sorte de mècque du street art
Dans ces quartiers on peut découvrir de l´architecture porteña ancienne dans ces petites maisons avec des toits de tôle des couleurs variés et prendre un bref cours de tango en plein air.


Ah! N´oubliez pas de visiter Tigre, une ville voisine, son marché des fruits et naviguer dans le delta du fleuve Paraná et ses îles.

12 mars 2009

Fort Lauderdale, la Venise Américaine





Durant notre dernier séjour à Miami, Floride, nous avons visité Fort Lauderdale. Le jour choisi, le trafic sur l´autoroute I95N depuis Miami a été lent à cause de l´heure de pointe, mais pittoresque.
Nous sommes arrivés à la Riverwalk, et de ce point-là nous nous sommes promenés vers les deux bords, en passant par le Musée de l'Art, par le Musée de la Découverte et de la Science, l'un des meilleurs musées interactifs en Floride, par l´Old Fort Lauderdale Village, par le Musée de la Société Historique de Fort Lauderdale, et par le quartier des boutiques, des restaurants et de loisirs connu comme "Las Olas Riverfront". Nous avons eu assez de temps pour dîner à "Las Olas Boulevard Marketplace" entourés de colombes, avant de faire le traditionnelle "The Venice of America Tour" en bateau.



Au début de la promenade on découvre la raison pour laquelle la ville est connue comme la dite "Venise Américaine". 
Elle est magnifique, il a plus d'eau que de terre partout, elle est une destination luxueuse. 
Je me souviens que à Venise j´avais trouvé aussi des élégants châteaux de la bourgeoisie le long des canaux. 
À Fort Lauderdale on trouve aussi des superbes résidences de millionnaires célèbres placés sur les canaux. La vue est étonnante. 
On découvre ainsi que l´eau est la façon de faire les choses à Fort Lauderdale. Tout le monde bouge à travers de son vaste réseau de canaux et de cours d'eau. 
Il y a une offre bien variée des tours de pêche, des promenades et d´activités d'observation de la nature.


Il faut savoir pour une prochaine fois qu´à Noël la "Winterfest" est un must, l´un des plus beaux défilés de bateaux illuminés de l'État.

On a fait le tour sur un petit bateau de croisière (de l'entreprise, Riverfront Cruises, U$S 50.- le prix du groupe familial, 1h30 de trajet le long des canaux, y compris les boissons, et avant l'embarquement on nous a pris une photo par U$S 10.-aditionnels).


Pendant le voyage, le capitaine faisait la description sympa du paysage et des commentaires, mais en anglais.


Nous avons passé devant la "Stranahan House", un site classé historique et situé dans la rivière connue comme la maison la plus ancienne de la ville. On nous explique le début de Fort Lauderdale en tant que lieu de marchands à la fin du 20e siècle.


On voyait des villas superbes et des hôtels de luxe (l´hôtel Hyatt, le Marriott, le Radisson Bahia), d'énormes yachts, et ayant passé le pont-levis il est apparu Port Everglades, le deuxième plus grand port de croisières dans le monde (Fort Lauderdale est considérée comme la «capitale mondiale du yachting»). La plupart des navires de croisière de la nation y démarrent. Nous avons vu toutes sortes de embarcations: un véritable "show boat". Il y en avait de toutes tailles, élégants, portant des petits bateaux, des jet-skis, et même on a vu un .... avec un hélicoptère ...


Nous avons apprécié des incroyables résidences sur les deux côtés. Le capitaine donnait plein de détails tels que des prix ou leurs propriétaires: la maison de Al Pacino, celui de Jonny Deep, la villa du propriétaire d'un casino à Las Vegas, ou là où l´on a tourné la fameuse série des années ´70 "The six millions dollars man".
Une ville inoubliable.
Puis, avez-vous écouté parler du "Miami Boat Show"? C´est formidable.


Fort Lauderdale, fortement recommandé.
À plus…


8 mars 2009

Petite histoire d´un samovar à Rosario, en Argentine




Jusqu'au moment où je l'ai vu, je ne connaissais pas son existence. 
Il a été le moment où je l´ai reçu. 
Il m´a plu immédiatement. D´amour à première vue. 
Je l´ai mis dans une armoire vitré pour qu´il puisse être admiré. 
Moi, ma famille, nous habitons à Rosario, en Argentine, depuis toujours.
Ce samovar, en fait une belle pièce, était dans la famille. Il m´a été donné avec une grande affection. Je sens qu'il a quelque chose de très précieux pour cette personne si spéciale qui me l´a offert. 
Il est très beau.
Je me suis demandé toujours pourquoi ce samovar n´est pas arrivé au musée.
Je ne sais vraiment pas. 
Curieuse sa taille, qui se termine en cette petite têtière là en haut.
Et la cheminée… et le petit four…. 
Brillant, il se vante de ses seaux avec fierté. 
Il exhibe son lignage. 
Je le suppose témoin des anciennes histoires transmises par générations depuis l'époque des tsars de la Russie. 
Aujourd'hui, il a dû tomber en désuétude ... même dans son lointain pays d'origine. 
Au XXIe siècle, difficile à imaginer des dames amidonnées réunis autour de lui. 
Il provient des endroits éloignés, avec des hivers éternels. 
Avec une heure précise pour prendre du thé, cérémonie incluse. 
Des après-midi du thé, mélancoliques et sombres. 
Du thé, des herbes, du miel et d'épices, qui sont gardés au chaud. 
Des charbons allumés, de couleur rouge qui passe à l'or, et puis au gris. 
Héroïnes de romans de Tolstoï, visage de porcelaine, des yeux… son regard perdu, des cheveux de bigoudis. 
J'ai hérité ce curieux appareil, un emblème de l'époque des tsars de Russie. 
Et je ne connais presque rien de la Russie. 
Je sais que Nicolas le II était le dernier des tsars jusqu'à son abdication.
J'ai une belle pièce de collection. 
J'ai hérité un petit beau samovar, qui j´espère un jour me raconte son histoire.






4 mars 2009

Petit Nicolas rentre après ses vacances….


« Maman a dit que demain on irait acheter des choses pour la rentrée.
- Quelles choses ? a demandé papa.
- Beaucoup de choses, a répondu maman. Entre autres : un nouveau cartable, une trousse, et puis des chaussures.
- Encore des chaussures ? a crié papa. Mais ce n'est pas possible ! Il les mange !
- Non, mais il mange de la soupe pour grandir, a dit maman. Et quand il grandit, ses pieds grandissent aussi.
Le lendemain, je suis allé faire des courses avec maman, et pour les chaussures nous nous sommes un peu disputés, parce que moi je voulais des chaussures de basket, mais maman a dit qu'elle m'achèterait une paire de souliers en cuir bien solide, et que si ça ne me plaisait pas, on allait rentrer à la maison, et que papa ne serait pas content » ...


Le "père" du Petit Nicolas, le talentueux René Goscinny était né à Paris en 1926. Mais il a passé son enfance en Argentine. Il attendait le Collège Français de Buenos Aires.

De retour en France pendant les années cinquante il commence la création avec Sempé des aventures du Petit Nicolas, avec son langage particulier et son univers d´enfant chouchou.
Les histoires sont magnifiques et je trouve remarquable le fait que l´auteur ait passé ses premiers ans dans notre pays.
Précisément il décrit les aventures d´un petit garçon argentin.

C´est fantastique.
Et c´est encore un succès. "Le ballon" et autres histoires inédites sorte aujourd´hui....

3 mars 2009

Films de voyages…Paris, New York sur le grand écran




Quel bon sujet…

Une belle manière de connaître..... de voyager...... de rêver….. 
Pour commencer, je dois avouer que j´adore Paris (je l´ai déjà dit dans ces pages, n´est-ce pas ?).
Voilà le film "Paris je t´aime". Il m´a beaucoup plu car on y voit des endroits pas nécessairement "touristiques"
Un autre : l´un des films policiers le plus amusant et romantiques "The Thomas Crown affaire". On y trouve des endroits très newyorkais (Ah…. La Grande Pomme….), tels que :
- Le MET (Musée Metropolitain d´Art, 5ème Avenue et rue 82) où le millionnaire Crown semble prêter une toile de Monet mais vraiment organise un vol incroyable. 
- L´élégant Cipriani (781 5ème Avenue et rue 59) où M. Crown et Mlle. Banning dînent, et où elle lui vole la clé de sa magnifique maison pour en faire une copie et entrer « sans permission »
- La maison de M. Crown, en plein « East Side » (18 East 68ème Rue et Avenue Madison) - Le bureau du millionnaire, placé dans un gratte-ciel vitré avec une vue magnifique sur le Pont de Brooklyn, en plein district financière. 
- La Librairie Publique du New York (5ème Avenue et rue 42). Dans l´entrée est faite la vraie scène des nombreux hommes avec des chapeaux qui entrent, sortent, montent et descendent les escaliers pour désorienter les policiers. 
Je continue et j´ajouterai à la liste….. « La » ville cinématographique est Paris
Maintenant je me souviens de "Amélie", "Le code Da Vinci", et la scène jouait entre Goldie Hawn et Woody Allen en dansant, du film "Everyone says I love you" 
Et à Versailles il faut se rappeler de "Marie Antoinette" et de "The man in the iron mask"
En fin, l´un de mes films préférés “Before sunset” avec Julie Delpy y Ethan Hawke. Très romantique et entièrement tourné à Paris. Vous souvenez-vous de scènes ….. - Jesse rencontré Céline à la célèbre librairie « Shakespeare and  Co. » 37, rue de la Bûcherie, Paris V, quand l´écrivain vient à présenter son roman. - Ils marchent toujours en parlant du passé et de la vie jusqu´à «Le Pure Café » (14, rue Jean-Macé) - Les vieux « amis » se promènent jusqu´au “Promenade Plantée” ou la coulée verte, entre l´Opéra Bastille et la station Lyon, cette rue entourée des arbres qui traverse le XII arrondissement. - Leur promenade par la Seine, avec la merveilleuse Nôtre Dame au fond.


Toutes inoubliables!

Bon voyage!

1 mars 2009

Paris, par Camille Dalmais


À propos des voyages.
À propos des villes du monde…
Moi, j´adore Paris
Et j´aime les chansons de Camille Dalmais, "Camille", la belle chanteuse française qui a visité Rosario en 2006. 
Elle est venue présenter "Le fil"
Dès ce moment où je l´ai écouté chanter à l´amphithéâtre du Parc d´Espagne, je suis sa carrière.
Aujourd´hui j´ai choisis une de ses chansons pour partager avec vous. Je l´aime parce qu´elle décrit si bien son amour pour Paris.


Voici les paroles, des beaux mots...

Paris
Par Camille Dalmais
Auteur et compositeur

Finies les balades....le long du canalles

Escaliers des cartes postales
C'est fini, Paris
C'est décidé, je me barre
Finis le ciel gris, les matins moroses,
On dit qu'à Toulouse les briques sont roses
Oh là-bas, Paris, les briques sont roses...

Paris, tu paries, Paris, que je te quitte
Que je change de cap, de capitale
Paris, tu paries, Paris, que je te quitte
Que je te plaque sur tes trottoirs sales, sur tes trottoirs sales…

Je connais trop ta bouche, bouche de métro
Les bateaux mouche et la couleur de l'eau
C'est fini Paris, je les connais trop
Ici je m'ennuie, même quand vient la nuit
On dit que Séville s'éveille à minuit
Là-bas, Paris, la ville s'éveille à minuit
À Toulouse il a plu, à Séville j'ai trop bu
À Rio j'ai eu le mal du pays
Oh pari perdu, je retourne vivre à Paris…






À plus mes amis

Elisa